Mexique Part I: Cancun, Tulum, Valladolid, Merida, Campeche
Après 200h de vol sur des sièges taillés pour Mimi Mathy, nous atterrissons enfin au Mexique à Cancùn, début de l'aventure! Et comme si c'était trop simple, l'hôtel a fait du surbooking, nous avons donc le plaisir d'être transférés dans un autre hôtel, mais gratuitement et en centre ville, ce qui finalement nous évitera de payer le taxi le lendemain!
Le centre ville est plutôt sympa, les cabanes à tacos et tortillas sont présentes un peu partout, on se croirait au Mexique!...car dans la zone hôtelière du bord de mer, c'est une autre histoire!
Lieu de vacances (et de débauche) des ricains, cette partie se compose de grands hôtels en bord de plage, avec 3 rabatteurs au m², Mc Donalds & Cie, et les prix qui vont avec...ça pourrait être génial, comme un Las Vegas en bord de mer, si certains bâtiments ne ressemblaient pas à une carte postale de Damas après un bombardement par l'armée de Bachar! Bref, à part 2 ou 3 établissements qui donnent envie, l'état de délabrement est impressionnant.
Les touristes qui se font masser "en bord de mer" mais au coin d'une rue qui sent la bière (après digestion) et à 10m d'une enceinte grande comme 10 Mimi Mathy (promis je la laisse tranquille après) font un peu de peine, ou donnent envie de rire, c'est selon.
En gros, on prend nos sacs et un bus direction Tulùm!
Ah oui les bus mexicains! Ceux de 1ère classe sont très bien, voire luxueux comparés à nos rames de TER ou aux Courriers Automobiles Picards (dédicace). Ceux de seconde classe sont plus vieux mais corrects, et quand on quitte les régions touristiques c'est surtout la population qui change! On peut ainsi discuter avec des sacs d'oignons, des seaux de farine de maïs et des paysans qui n'ont jamais vu de gringos, ou pas souvent. Mais bon on n’a pas encore voyagé avec des poules !...Pas encore... Pour les horaires, compter 10 minutes de retard minimum, les jours de chance.
Et puis la seconde classe c’est un peu « Le Cid » revisité : « nous partîmes 500, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes »…vite 3000 à force de récupérer Pépito Miguelito et Pablo dans chaque village qu’on traverse !
En tous cas, la clim fonctionne parfaitement! Vraiment bien! Trop bien en fait…elle est bloquée sur « Tempête glaciale du Pole Nord » durant tout le voyage, qui peut durer 7H. Pour faire simple, on se pèle les cojones comme on dit dans le coin! On se fait avoir la 1ère fois et quand on guérit de la pneumonie qu’on vient d’attraper (Tequila mañana, tarde y noche a dit le médecin), on monte dans le prochain bus avec une polaire alors qu'il fait 30° dehors! Logique.
Bref, on arrive à Tulum vers 35°, heu…vers midi pardon, et là on nous refait le coup de l’hôtel surbooké qui a quand même une chambre (pourrie) à nous proposer, vraiment pour nous dépanner, mais si elle ne nous plait pas on peut partir sans frais (sympa quand même !) à condition de ne pas mettre de commentaire négatif sur internet. Autant vous dire qu’elle ne nous a pas plu cette chambre pourtant si bien vendue. Heureusement l’hôtel d’en face en avait une qui semblait nous attendre donc tout fini bien !
A Tulum le projet c’est de visiter le temple maya (pas de vanne sur les abeilles sinon ça va être long, on n’est qu’au début du Mexique). Il est beau et en plus on peut se baigner car il est en bord de mer, c’est génial non ? Et bien non : plage fermée car trop de vagues, vous admettrez qu’on n’est pas vernis pour le moment !
pssst : en fait ça va on s’est baignés la veille après une balade en vélo mais j’aime bien râler ;)
Tulum
Chichen Itza
Chichen Itza <3
Dans la région il y a pas mal de cenotes où là, question vagues, t’es assez peu emmerdé ! Sauf si Sandy Kilo se jette d’un rocher et atterrit devant toi. C’est magnifique (la cenote, pas le saut de Sandy, faut suivre !), au dessus et dessous l’eau, il y a des stalactites (même des mites), des grottes, des petits poissons qui viennent te manger les peaux mortes des pieds si t’arrives à ne pas bouger (genre quand t’as pas eu un grand frère qui t’a traumatisé avec des guili guili).
Je sympathise avec Charlie, un des poissons bouffeurs de pieds, qui m’explique faire ça comme job d’appoint. Il me propose de me montrer les recoins de la cenote, alors je suis Charlie. Y’a même quelques chauves souris dans les grottes, ça pourrait faire peur mais en fait non tant qu’on n’a pas une tête de libellule elles ne font rien. Sandy s’est faite attaquer, y’a une justice.
Gran cenote Tulum
Ensuite on a enchainé deux journées bus/visite de ruines/re-bus vers une nouvelle ville/ visite de ladite ville/dodo. On voit du pays et des ruines, mais ça fatigue…mais bon on n’est pas venus pour compter les cactus bordel ! Au menu : Valladolid, Chichen Itza (c’est autre chose que Chicken Pizza au coin de la rue, même si ils livrent pas), Merida, Uxmal, Campeche. Là repos 2 jours au bord de la mer et de la piscine avant de partir vers le Chiapas. Oui « au bord de la mer », pas à la plage, ils ont la mer mais pas de plage ! Un architecte urbain stagiaire ou un coup du lobby anti-tongs, l’histoire ne le dit pas…